ESSAIS
On trouvera ici divers essais, qui ne prétendent aucunement à l'unité.
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Le premier essai, Caravage et l'opéra, présente l'oeuvre du grand peintre non en mettant l'accent, comme il est de tradition, sur son naturalisme, mais à l'inverse sur l'artifice savant de sa mise en scène, qui apparente son art à celui de l'opéra, alors naissant.
Le deuxième essai, De l'idée du beau à l'esthétique s'efforce de définir la portée de la révolution esthétique qui s'accomplit au XVIIIe siècle, et qui détermine encore, en grande partie, notre appréciation de l'oeuvre d'art.
Le troisième essai, L'interprétation de l'oeuvre d'art, est une réflexion générale sur la méthode iconologique, telle qu'elle a été définie et cultivée dans les magnifiques travaux d'Erwin Panofsky. Cette étude porte sur les arts plastiques, mais non sur la musique.
Le quatrième essai, La statue amoureuse, décline la relation amoureuse qui unit un jeune homme à l'effigie, de marbre ou de métal, d'une beauté antique. L'étude de ce complexe de Pygmalion (mais, comme l'indique notre titre, la relation est réversible : c'est aussi bien la statue, non le mortel, qui brûle d'amour) passe par Chateaubriand, Eichendorff, Mérimée, Heine, Gautier et Freud.
Le cinquième essai, Le rossignol et la diva, est consacré aux diverses valeurs que prend le chant de l'oiseau, voix virtuose ou mécanique sans âme, depuis le Parallèle sur les Anciens et les Modernes de Charles Perrault jusqu'à l'opéra de Stravinsky : Le Rossignol.
Le sixième essai (Les Grotesques) est consacré à l'art des "grotesques", motifs en rinceaux inspirés du décor mural de l'ancienne Rome, qui connaît une extraordinaire diffusion dans la peinture dès la fin du XV e siècle, et tout au long du XVI e.
Le septième essai (Quelle vanité que la peinture...) est le texte d'une conférence consacrée à la "peinture de vanités", et plus généralement à la nature morte hollandaise au XVII e siècle, qui fut son âge d'or.
Le huitième essai (Du caractère à la caricature) met en relation le développement de l'art de la caricature à la fin du XVIIIe siècle avec la critique kantienne du canon des proportions ou du modèle académique. A l'inverse, l'idéal néoclassique, qui fait de l'antique une norme, refoule la tentation du caricatural comme du monstrueux.
Le neuvième essai (Les religions du Livre) propose une méditation sur l'origine commune des trois religions du Livre (judaïsme, christianisme et islam), chacune d'entre elles développant une interprétation singulière d'une même intuition commune.
Le dixième essai (Philosophie et rhétorique), plus long (il comprend trois documents), porte sur les relations de la philosophie et de la rhétorique, et développe quelques réflexions sur l'art oratoire de Protagoras à nos jours.
Le onzième essai (Rembrandt, Bethsabée) est une lecture, entre iconologie et rêverie, de la Bethsabée de Rembrandt (1654) que le Louvre conserve.
Le douzième essai (Le jardin à la française) est une courte réflexion sur ce qu'il peut y avoir de paradoxal dans la grâce du jardin dit "à la française".
Le treizième essai (Le tableau et le miroir) présente une série de variations sur le thème du miroir comme métaphore du tableau.
Le quatorzième essai (Les Anciens et les Modernes dans l'art de Mantegna) analyse l'oeuvre peint d'Andrea Mantegna à la lumière de la querelle
toujours recommencée des Anciens et des Modernes.
Le quinzième essai (Cézanne et la force des choses) propose (en deux documents) une analyse de l'art de Cézanne, en mettant l'accent sur le renversement de la construction perspective : le monde n'est plus un théâtre pour le regard, il assujettit inversement le spectateur à l'acte massif de sa présence.
Le seizième essai (Entretien) est un entretien (deux documents) avec deux jeunes philosophes, Nicolas Rousseau et Timothée Coyras, qui eut lieu pour le compte d'une revue électronique, Actu Philosophia. Il compose une sorte de patchwork des idées diverses qui ont présidé à la naissance de ce site.
Le dix-septième essai (Note sur Wittgenstein) est une libre variation
sur les paradoxes comme sur les apories qu'engendre la dernière formule du Tractatus logico-philosophicus de Ludwig Wittgenstein.
Le dix-huitième essai (Le réalisme selon Cézanne) se propose de préciser, contre les interprétation formalistes de l'oeuvre du peintre, en quel sens son art peut être dit « réaliste ».
Le dix-neuvième essai (Esthétique du paradis terrestre) tente de montrer (en trois documents)
comment l'expérience esthétique, telle qu'elle se définit au XVIIIe siècle, réactive, au sein de la philosophie des Lumières, l'ancien thème théologique de la vie paradisiaque. Ce qui permet de considérer, en termes peut-être nouveaux, le triomphe du paysage chez les peintres de la modernité.
Le vingtième essai (La Star, la Vivante et le Sans pourquoi) tente de cerner les contours d'une beauté qui serait spécifiquement cinématographique.
Le vingt-et-unième essai (Qu'est-ce que le néoréalisme ?) se compose de six conférences qui traitent du cinéma néoréaliste, non comme l'art spécifiquement italien de l'immédiate après-guerre, mais comme une poétique cinématographique qui diffuse dans le monde entier, en orient comme en occident, née de la guerre et qui se prolonge jusque dans les années soixante, et même au-delà.
Le vingt-deuxième essai (On devrait dire...) consiste en une série de prescriptions que je crois utiles pour une meilleure hygiène du vocabulaire contemporain.
Le vingt-troisième essai (Les Fantômes de l'Opéra) se met à l'écoute de la voix chantante : la magie de l'incantation ressuscite les morts, rend présents les absents, fait remonter la profondeur à la surface et vibrer à fleur de lèvres le secret des cœurs.
Le vingt-quatrième essai propose une suite de six conférences en guise d'introduction à l'art de la peinture dans la Hollande du XVIIe siècle.
Le vingt-cinquième essai (Principes de philosophie esthétique) formule la théorie que présupposent les diverses analyses de l'oeuvre d'art qui sont développées dans ce site.
Le vingt-sixième essai (Esthétique de l'Abstraction) s'interroge sur les sources profondes de l'art abstrait qui s'épanouit dans les arts plastiques pendant la première moitié du XXe siècle. L'analyse remonte à cette fin au début du XIXe siècle et même à la théorie esthétique telle qu'elle se constitue au XVIIIe siècle.
Le vingt-septième essai (Enseigner la philosophie)
propose un court discours de la méthode inspiré par mes quarante années d'enseignement.
Le vingt-huitième essai (Etre et Exister) s'efforce de rassembler les fragments épars d'une pensée qui s'est trouvée, çà et là, en diverses lectures.
Il s'agit donc de composer le dessin de la philosophie générale qui est implicitement supposée dans tous les textes qui figurent sur ce site.
C'est là sans doute un projet de longue durée, appelé à se composer de nombreux documents.
Le vingt-neuvième essai
propose un recueil d'aphorismes.
Le trentième essai
propose un jeu de questions avec le robot conversationnel ChatGPT.